Ces derniers temps l’Afrique semble faire des bonds en arrière dans sa marche vers la démocratie.
Au Tchad, au Mali et en Guinée les militaires comme autrefois ont opéré des coups de force pour s’emparer par les armes du pouvoir. Du coup, les afro- pessimistes se sont mis à se lamenter. Pour eux les vieux démons sont revenus remettant en cause les acquis démocratiques qu’on croyait déjà solidement assis comme en Guinée où un ancien opposant avait pu accéder au pouvoir par les urnes. Pour notre part nous nous refusons de les suivre sur cette pente descendante et cela pour deux raisons principales. La première c’est que les hommes en armes ne sont intervenus que par nécessité pour redresser des situations de crise causées par des civils qui glissaient vers la dérive autocratique. Pour reprendre l’exemple de la Guinée, le Professeur Alpha Conde a refusé d’écouter tous ses amis et conseillers pour s’octroyer illégalement un troisième mandat qui lui a été fatal. C’est à la suite des manifestations populaires contre cette volonté de s’accrocher au pouvoir que les hommes en armes ont pris leurs responsabilités. Ceci est une preuve que ces manifestations de la rue même quoique réprimées dans le sang peuvent néanmoins aboutir à la chute des régimes illégaux. La seconde raison qui fonde notre optimisme se situe au niveau de ce que deviennent ces coups de force. Aujourd’hui les coups d’état militaires ne conduisent plus forcement à la formation des régimes et chefs d’états militaires. Tous ou presque ne sont que des transitions chargées de préparer des régimes démocratiques. Sous la pression de la rue et de l’Union africaine ces transitions sont de plus en plus courtes n’excédant pas la plupart du temps 18 mois. On se souvient de ce qui est arrivé au capitaine Dadis Camara lorsqu’il a voulu troquer sa tenue militaire pour se présenter comme candidat civil à l’élection présidentielle guinéenne. Il est sorti de l’histoire par la petite porte en causant malheureusement au passage un massacre humain inacceptable, massacre dont il devra rendre compte un jour. En définitive nous réaffirmons notre espoir sur l’Afrique qui avance douloureusement mais sûrement sur la voie démocratique malgré ces coups de force qui donnent l’impression de freiner cette marche. Ceux-ci contribuent heureusement comme le souhaitait l’ancien président américain Barack Obama non plus à former des hommes forts mais des institutions fortes !
François Temkeng Chekou
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