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ÉDÉA : VERNISSAGE DE L’EXPOSITION ITINÉRANTE « INDÉPENDANCE DU CAMEROUN, LIBÉRONS LA MÉMOIRE »

17 Juil

ÉDÉA : VERNISSAGE DE L’EXPOSITION ITINÉRANTE « INDÉPENDANCE DU CAMEROUN, LIBÉRONS LA MÉMOIRE »

Le 6 juillet 2024, l’ancien Hôtel de ville d’Edéa a été le théâtre d’un événement marquant : le vernissage de l’exposition itinérante « Indépendance du Cameroun, Libérons la Mémoire ». Organisée par la Route des Chefferies en partenariat avec la Communauté Urbaine d’Edéa, cette exposition vise à retracer le processus de l’indépendance du Cameroun de 1884 à 1972. Compte rendu.

Une inauguration prestigieuse

La cérémonie d’ouverture a rassemblé de nombreuses personnalités, dont l’Ambassadeur et chef de la délégation de l’Union Européenne au Cameroun et en Guinée Équatoriale, S.E. Monsieur Jean-Marc Chataigner, la présidente du Haut-Commissariat des Camerounais de l’Etranger de France Suzanne Parquier Togue, le roi Bapa, Sa Majesté Fô Simeu David par ailleurs vice-président de la Route des Chefferies, ainsi que des représentants des autorités locales et de la société civile. Parmi eux, le maire de la ville d’Edéa, Emmanuel Nlend accompagné par les maires de la Communauté Urbaine de Kribi et du maire de la Commune d’Eseka, les Mbombogs et les Mpepe.

 Un parcours historique qui porte un projet ambitieux

L’exposition, qui a débuté il y a un an au Musée des Civilisations du Cameroun à Dschang, propose un voyage à travers les étapes clés de l’indépendance du Cameroun. Elle met en lumière les luttes, les sacrifices et les victoires qui ont jalonné cette période cruciale de l’histoire du pays. Elle présente la contribution d’une vingtaine de chercheurs reconnus, constituant le comité scientifique, des décors immersifs, avec plus de 300 illustrations.

L’exposition est divisée en quatre temps forts, à savoir la colonisation, la décolonisation, les indépendances et la réunification du Cameroun.

Après Edéa, l’exposition se déplacera à Douala, Yaoundé et même à l’international, permettant ainsi à un large public de découvrir cette riche histoire. Car tel que le précise Sylvain Djache Nzefa, Coordonnateur du Programme Route des Chefferies et Commissaire de l’exposition, « Montrer une exposition itinérante sur l’indépendance du Cameroun est une excellente occasion de sensibiliser la population camerounaise et le monde entier à l’histoire de ce pays et de mieux comprendre les évènements qui ont conduit à cette indépendance. Cela permet également de mettre en lumière, les contributions des nationalistes à la lutte et de rendre hommage à leur courage et à leur détermination en mettant un accent sur les femmes, les religieux et les chefs traditionnels qui, de leur côté sont de remarquables acteurs de l’époque ». (P. 17 Catalogue d’exposition Indépendance du Cameroun, Libérons la mémoire).

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du grand projet de musée des indépendances africaines, porté par la Route des Chefferies et l’Association Pays de la Loire Cameroun depuis 2018. Ce projet ambitieux vise à créer un espace dédié à la mémoire des luttes pour l’indépendance à travers le continent africain, offrant ainsi une plateforme pour l’éducation et la réflexion.

Importance de la mémoire collective, accessibilité et éducation

Dans un souci de rendre cette exposition accessible à tous, le maire de la Communauté Urbaine d’Edéa a décidé de la rendre gratuite pour les enfants de 0 à 15 ans. Ouverte jusqu’au 31 décembre 2024, de lundi à vendredi entre 9h et 17h, elle offre une opportunité éducative précieuse pour les jeunes générations.

L’exposition « Indépendance du Cameroun, Libérons la Mémoire » est bien plus qu’un simple événement culturel. Elle est un véritable hommage à l’histoire du Cameroun et un outil puissant pour l’éducation et la valorisation de la mémoire collective. Cette mémoire étant essentielle pour tirer des leçons précieuses et s’inspirer des héros qui ont façonné leur pays. Cette exposition est une occasion unique de renforcer le sentiment d’appartenance et de fierté nationale.

 Ne manquez pas cette occasion de plonger dans le passé pour mieux comprendre le présent et forger l’avenir.

Dominique GNINTELAP, pour AFFOCOM

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