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Petit pays de Gaël Faye : le roman d’un génocide et de l’enfance perdue

27 Nov

Petit pays de Gaël Faye : le roman d’un génocide et de l’enfance perdue

Petit pays est un roman écrit par Gaël Faye en 2006 aux éditions Grasset Fasquelle. Il est question dans ce roman des causes et des conséquences du génocide rwandais. En effet, tout part des différences ethniques et physiques entre les tuttis et les Hutus. Nés d’une mère et d’un père français, Anna et Michel (l’auteur) sont deux enfants ayant grandi au Burundi. Le père était français du Jura, arrivé en Afrique par hasard pour effectuer son service civil. C’était une petite famille heureuse dont le bonheur a pris fin le jour de la Saint-Nicolas 1994. Cela s’est manifesté au départ par des problèmes conjugaux entre les parents, le désir ardent de la mère (Yvonne) de retrouver les siens, sa terre natale. Ensuite, la crise est accentuée par les guerres tribales du Rwanda qui touchent également les pays voisins, notamment le Burundi, lieu de résidence d’Yvonne, Anna, Michel, et Gabriel. Cette guerre a exacerbé le malaise familial, les incompréhensions. Ce qui avait conduit plus tard à la perte de Michel dans des conditions difficiles, au traumatisme psychologique d’Yvonne, la haine d’Ana pour l’Afrique en général, le Burundi et le Rwanda en particulier, considérés par cette dernière comme une terre du malheur, de tristesse où les plus grandes douleurs sont enfouies. Cela a provoqué sur l’auteur un sentiment d’insatisfaction, l’envie de toujours retrouver les siens (les amis d’enfance, ça terre natale …), l’inconfort face à la ville d’accueil (la France). En fait, dès le 21 octobre 1993 commence la guerre. La nuit du 6 avril 1914, l’avion du président rwandais Juvénal Habyarimana et son homologue burundais Cyprien Ntaryamina étaient attaqués lors de leur atterrissage à l’aéroport international de Kano bé. Yvonne suite à cette attaque se rendit au Rwanda à la recherche  de sa sœur, de ses enfants, sa mère et son beau-frère. Malheureusement, ceux-ci ont été tués dans ce drame qui la laissa sans voix. Cette amertume, ce sentiment d’injustice et d’impuissance rendait son quotidien invivable, non seulement pour elle-même pour son fils et son mari, mais aussi et surtout pour sa fille Anna à qui elle racontait chaque soir cette horreur. Ce drame effrita la famille de Gabriel; la mère traumatisée, le père mort, la fille (Anna) détestant la France où elle est exilée, le fils éloigner des  siens  (ami, territoire)  avec leurs sentiments qu’il n’appartient pas à la France, mais aussi que la vie « chez lui » au Burundi, il était plus évidente car regorgeant de tristes souvenirs.

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