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De la stratégie en temps de guerre à la fuite devant un microbe

29 Mai

De la stratégie en temps de guerre à la fuite devant un microbe

Dans les temps anciens, la vie confinée visait à se protéger contre les guerres nationales et mondiales. Les populations étaient obligées de rester confinées chez eux pour se protéger. De nos jours, le confinement représente les mesures prises par les gouvernements des différentes nations du monde pour réduire les cas inquiétants de la pandémie causée par le covid 19 afin d’offrir aux systèmes médicaux des possibilités de les gérer de manière adéquate. Un des moyens les plus fiables a été l’adoption de ce mode de vie dans plusieurs pays tels que les USA, la France, l’Italie et beaucoup d’autres nations touchées par cette pandémie.

Aujourd’hui, le confinement vise plutôt à fuir un ennemi aussi bien invisible que dangereux. Il renaît dans un contexte sanitaire où, les populations sont obligées, pour la plupart, d’abandonner leurs activités pour rester chez eux afin d’être à l’abri du danger mortifère que représente le covid19 qui secoue le monde depuis un certain temps. Pourtant, il existe une différence de perception des risques de cette maladie. En dépit des dégâts humains que causent ce mal, certains ne parviennent pas à se détacher librement de leurs habitudes quotidiennes et négligent les mesures barrières qui consistent à porter un masque, réduire les contacts humains, respecter les normes de distanciation sociales et se laver régulièrement les mains. Ces disparités de considération des risques de la pandémie s’enracinent probablement dans la différence des conditions socio-économiques : Si certaines familles peuvent rester confinées chez eux deux à trois semaines sans difficultés, d’autres ne le peuvent pas car, dans de telles familles, le père est obligé de sortir quotidiennement pour s’acquérir de quoi nourrir sa progéniture. Ainsi, il va s’en dire que les conditions qui accompagnent le confinement ne sont pas les mêmes dans toutes les familles.

Par ailleurs, il est à préciser que l’incivisme et l’ignorance de certaines personnes accélèrent considérablement le taux de contamination et compromettent à cet effet la victoire contre cette pandémie : Une famille qui reçoit son fils venant d’Europe et le garde à la maison sans le faire dépister (prétextant que le mal ne concerne que les Occidentaux) participe illico presto à un génocide ! Ainsi, la contamination des membres de cette famille constituera un danger dans la société environnante.

Du reste, le confinement tel que nous l’avons évoqué dans le contexte actuel n’est point sans impact sur la vie des populations. Cette pandémie bouleverse crescendo l’ordre des choses et l’humanité se trouve ainsi confrontée à de nouvelles conditions de vie. Les enseignements par vidéoconférence désormais effectués au niveau de l’enseignement supérieur pour lutter contre le covid-19 ne sont pas sans effets sur la compréhension et la maîtrise des cours. Par ailleurs, certains étudiants ne sont pas à mesure de posséder un téléphone approprié leur permettant de suivre des cours en ligne en raison des difficiles conditions économiques de leurs familles.

Le domaine économique aussi n’échappe pas à la règle de cette métamorphose induite par le confinement. Précisément dans la région de l’ouest-Cameroun, département de la Menoua, les commerçants ne sont pas du tout satisfaits par les mesures prises par l’administration. Ils revendiquent les jours de marchés qui leur étaient très alléchants en termes de bénéfice réalisé et qui, malheureusement, leur sont exclus des activités mercantiles. Par conséquent, ils contournent cette initiative en faisant de la veille de ces jours du marché des grandes scènes de commerce qui induisent toujours de nombreux attroupements.

 Cet aspect économique qui entraîne aussi des répercussions psychologiques ne se retrouve pas seulement dans notre pays. Selon les recherches du sociologue Patrick Peretti-Wattel de l’Institut National de la santé et de la recherche en France, bon nombre de Français évoquent des dégâts psychologiques que leur imputent les difficultés financières découlant du confinement. A cette situation  s’associe en outre la dépression morale générée par ce nouveau style de vie.

Tout compte fait, cette pandémie qui se veut un grand bourreau de l’humanité, a pourtant offert à l’homme, à travers le mode de vie confinée, l’occasion de se libérer de l’esclavage du travail, de trouver du temps pour s’auto-regarder, se recueillir et prier Dieu. C’est à travers le confinement que beaucoup ont appris à mieux connaître leurs enfants, leurs épouses et leurs parents, car, avec l’obsession du travail et les multiples occupations, les hommes vivaient dans un monde d’aliénation professionnelle où la vie familiale, bref, le côtoiement entre père et fils, filles et mères, époux et épouse n’avait plus droit de cité. Dr. Nicole NANA EPOUSE ZEBAZE. 

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Par admin

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