+237 695 520 431

Téléphone

Ville

Dschang

24/24

lundi-samedi

DÉCHÉANCE DES MŒURS EN MILIEU SCOLAIRE AU CAMEROUN: QUAND LES LOIS DEVIENNENT DES LOISIRS

3 Mar

DÉCHÉANCE DES MŒURS EN MILIEU SCOLAIRE AU CAMEROUN: QUAND LES LOIS DEVIENNENT DES LOISIRS

L’artiste Papillon lors de ses sorties médiatiques aimait souligner que « les lois ne sont pas des loisirs ». Mais, c’était sans connaître la suite des actions dans son pays d’origine. Depuis quelques jours, des vidéos devenues virales sur la toile sont à l’origine de moult débats. Ces vidéos mettent en scène des élèves de plusieurs établissements scolaires dans ce qui pourrait être perçu comme un « challenge » lorsqu’on analyse la qualité du montage, de la musique et même des actions qui semblent similaires. La danse aux relents « pornographiques » dont ils font montre est la preuve que la déliquescence des mœurs est en train de s’affermir dans le milieu éducatif sous le regard complice et la lenteur administrative habituelle. Comment comprendre que quelques jours après ces incidents on ne peut plus malheureux, on ne note aucun communiqué de la tutelle et même des ministères pouvant agir dans la gestion des mœurs ? N’est-ce pas là un « mouvement pharisaïque d’épaule » face à une jeunesse en perdition ? Chacun saura répondre en fonction de ses aspirations. Le libertinage des apprenants prend de l’ampleur dans les milieux scolaires sous le couvert et le prétexte de la protection des Droits de l’Homme.

Comment est-on arrivé à ce stade où la salle de classe, temple du savoir, est devenue une « boîte de nuit à striptease » et une scène de tournage digne de films pornographiques ? Quelle sont les causes d’une telle pratique ? Quelles conséquences pour le pays? Comment éradiquer le mal avant qu’il ne prenne le corps entier comme un cancer ?

D’entrée de jeu, parlant des raisons, n’allons pas les chercher ailleurs ! Le tout se trouve dans l’impunité même si on peut en trouver d’autres. Le laisser-aller qui a pignon sur rue dans notre société n’épargne pas les établissements scolaires. Parlant des mœurs et même du vestimentaire, soulignons afin de ne pas l’oublier qu’en date du  » 19 novembre 2013, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena Ondo, a organisé conjointement avec les ministres de l’Enseignement supérieur, des Enseignements secondaires, de la Jeunesse et de l’éducation civique, des Arts et de la Culture, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, de la Communication, une conférence de presse au Cercle municipal de Yaoundé. Ladite conférence avait pour thème : « Halte à l’indécence vestimentaire chez les jeunes filles », ceci dans le cadre du lancement de la campagne nationale de lutte contre l’indécence vestimentaire chez les jeunes filles ». À ce stade, le seul aspect convoqué était le vestimentaire. Mais où en est-on avec les résultats de cette conférence ? Nous continuons de voir sans impunité aucune des vêtements à nous couper le souffle dans nos villes et villages et même dans nos églises (le comble ! ). Combien de fois avons-nous vu des élèves aux tenues en désaccord avec les bonnes mœurs ? Le décompte serait difficile, il vaut mieux ne pas s’y aventurer. C’est de cet état de choses que part le mal! De jour en jour, la société s’égare avec le silence complice des bergers. C’est dire que tout part de l’impunité !

On peut trouver une autre raison, et pas des moindres, en les réseaux sociaux. C’est un lieu où l’information va la « vitesse de la lumière » par hyperbole. C’est de là qu’est lancé le « challenge » qui se répand à chaque fois comme une traînée de poudre. La preuve, c’est par ce canal que nous avons vu ces vidéos indécentes qui choquent les bonnes mœurs. N’étant pas un spécialiste de la loi, j’espère que les juristes me diront s’il y a une loi sur la propagation de contenus obscènes. Je sais que sur la cybercriminalité, au pays, il en existe. Mais il est urgent de se pencher sur la question et surtout de l’appliquer. Ce ne sont pas les lois qui manquent, mais la mise en application. Et voilà le cancer du pays! La loi est fonction de… J’ai oublié que je n’étais pas en politique !

Le discours des télénovelas se positionne aussi comme un agent de la propagande de pratiques d’un autre genre. Dans le pays, l’homosexualité est punie par la loi. Dans ces vidéos, nous avons vu des filles, jeunes élèves de Tle, apprend-on, s’embrasser. N’est-ce pas une pratique lesbienne ? Mais bon, on vous dira que ce sont des élèves. Or, il faut pour un cancer, tuer le mal à la racine. C’est dire qu’il ne faut pas laisser impuni cet acte pour que les autres puissent prendre la mesure en sachant ce qui les attend en conséquence. On parle déjà d’au moins 3 établissements dans différentes villes. C’est dire que ce conglomérat doit être déniché avant qu’il ne soit trop tard. Je fais l’économie des raisons que chacun pourra donner en fonction de sa réflexion.

Quelles conséquences sur la société ?

On peut noter plusieurs conséquences au rang desquelles, des échecs scolaires, la propagation des maladies de tout genre en ce moment de covid-19, une société « pourrie » avec à retour à la Sodome et Gomorrhe. Il est urgent que le fond ne soit pas atteint sinon retrouver la surface relèverait de l’utopie.

Quelques solutions pour réduire le fossé en remblayant: Refonte des programmes avec insertion du cours de morale, il faut également que le fouet refasse surface dans le milieu scolaire. Quelques fois il faut la douleur pour remettre un bœuf dans le troupeau et pourquoi cette solution ne s’appliquerait pas aux humains ? Droits de l’Homme, c’est ça ? OKAY, si vous le dites, assumez donc les conséquences sans rechigner. Les FMO doivent être mis à contribution à travers l’installation d’un post à proximité de chaque établissement scolaire. Vous me direz utopie n’est-ce pas? Okay, je le pense aussi mais bon on peut avoir la possibilité d’intervenir en tout temps. Ceci dit, il est urgent que se tiennent LES ÉTATS GÉNÉRAUX pour repenser au final l’éducation au pays car même la désinvolture des enseignants n’arrange pas les choses. Ceux-ci désormais en observateurs passifs se font complices, car ils vivent un malaise d’une insécurité manifeste à tous les niveaux. Nous avons encore en mémoire l’assassinat par son élève du gladiateur de la craie, Monsieur Tchoumi, du sous-préfet et le professeur de philosophie, d’un sous-préfet qui met à genoux un enseignant devant ses élèves, etc. Les cas sont légion !

M.D.

#Vivement_les_états_généraux

#Stop_déliquescence_morale

#Stop_challenge_qui_mène_à_la_perte

bienvenue sur le forum Africain de communication AFFOCOM comment pouvons nous vous aider? Choisissez dans la liste
//
Sanwouo Brell
Developper Web & Community Manager
//
Pr. Pangop Cyr Alain
Promoteur - Enseignant Chercheur
Renseignez-vous ici !