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JOURNEE MONDIALE DU BLOG : LA VILLE DE DSCHANG S’INFORME SUR LA CULTURE DU DIGITAL

8 Sep

JOURNEE MONDIALE DU BLOG : LA VILLE DE DSCHANG S’INFORME SUR LA CULTURE DU DIGITAL

La ville de Dschang aura vibré en sons et en images le 31 août dernier, en raison de la célébration de la journée mondiale du blog. Le talk-show initié par visaculture du blogueur Rihanno Mars, sous la thématique : « L’Ouest quels usages du digital ? » ; c’est pourquoi on a pu remarquer dans le panel l’intervention des universitaires, des entrepreneurs, les juristes  et les professionnels du web 2.0. Le canevas tracé par ces échanges étant axé sur l’objectif de « sensibiliser et éduquer les internautes à un usage plus efficient et responsable des médias sociaux. Les échanges s’étant déroulés sur près de 3heures.

La première articulation a été menée par les acteurs du web 2.0 notamment les blogueurs et les développeurs web. Ici, leurs interventions étaient focalisée les statistiques : taux de pénétration d’internet au Cameroun, nombre d’utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux, les sites les plus visités localement, etc. mais aussi des expériences personnelles vécues grâce au digital. C’est pourquoi cet atelier s’est déployé à montrer les différents atouts que constituent ces plateformes du numérique sur divers secteurs d’activités.

 Dans une assistance majoritairement jeune, ce fut un tremplin pour les nombreux jeunes entrepreneurs qui envisagent voir leur chiffre d’affaire croitre à travers une plus grande visibilité offerte par cet outil qui caractérise ce millénaire. La quasi-totalité de leurs préoccupations gravitant autour de comment créer des plateformes numérique, des contenus pour attirer une large audience, etc.

L’axe pédagogique animé par le professeur Alain Cyr Pangop aura permis de planter le décor en matière d’historicité et de l’éthique sur les usages du digital non seulement en contexte local (camerounais), mais sur une sphère large : celui de l’Afrique, qui en contexte de mondialisation doit avoir une présence remarquée sur la toile du web, afin de se repositionner. Étant donné que le digital est un lieu de « labélisation identitaire », un raccourci de visibilité, de publication, « un lieu de décloisonnement des frontières » vu qu’il limite les besoins se mouvoir pour s’acquérir des informations, de données.

Il conclut sous l’hypothèse selon laquelle si nous sommes réunis encore à parler des usages du digital, c’est simplement parce que nous accusons un certain retard par rapport aux Occidentaux. Il le décline en quatre points : d’abord la non-maitrise des mécanismes les régissant. Il fait le constat selon lequel en Afrique en général et au Cameroun en particulier, les populations ne sont suffisamment pas éduquées sur les usages du digital. Ensuite, il s’agit d’un manque de travail de construction des contenus, c’est-à-dire qu’un travail de fond n’est pas effectué pour évaluer la qualité ou la pertinence des contenus relayés. Par ailleurs, la dimension financière semble aussi inconnue du commun, il démontre que le digital est susceptible non seulement de donner de la visibilité, mais de générer de l’argent, vu qu’il y’a des professionnels,  qui vivent grâce à leurs activités sur le web 2.0. Cela n’entre pas encore assez dans les mœurs de nombreux usagers.

 Enfin le travail mal fourni au niveau des réseautages (le partage des savoirs ne se fait sur les bases d’une corporation ou association de blogueurs), tous ils vont en « aventuriers ». Or ce secteur est encadré par des lois qui permettent de légiférer et de censurer à la fois le blogueur et l’usager.

 Le cadre juridique est a marqué un point d’honneur sur l’usage responsable et sécurisé du digital. Étant donné qu’il offre un espace libéral et démocratique de communication, d’aucuns y vont avec un vide éthique. Dans cet élan, on fait face à un libertinage, qui plonge à un usage malsain. C’est pourquoi on y retrouve des injures, des propos haineux, etc. Or comme bon nombre de choses, il est encadré par des règlements, qui une fois enfreint, sont passibles à des peines d’emprisonnement. Le volet sécuritaire permet une sauvegarde efficiente des données de l’utilisateur. Ces derniers nous auront permis de comprendre, qu’une mauvaise gestion de la sécurité de la page nous expose également à des poursuites judiciaires. Car la création d’une page sur internet est garde de notre responsabilité devant la justice.

En somme, pour un public, venu aussi nombreux, Dschang est entré de plein pieds dans le digital au regard des nombreuses questions, du partage des expériences, cela a permis d’impacter plus d’une personne sur les questions relatives aux usages qu’on peut en faire. Rendez-vous a été pris pour l’année prochaine avec de nombreuses surprises, nous a martelé l’organisateur de ce talk-show.

Eric DABOVE

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