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Protéger la couche d’ozone pour une planète vivable

16 Sep

Protéger la couche d’ozone pour une planète vivable

L’ozone stratosphérique, également connu sous le nom de couche d’ozone est une couche de gaz (O3) qui protège partiellement la Terre des rayons UV du Soleil. Cette fine pellicule qui compose notre atmosphère, située entre 20 et 50 km d’altitude, protège la vie sur Terre.

Dans les années 1970, les scientifiques ont découvert que la couche d’ozone s’amincissait. Et depuis les années 1980, les observations ont mis en évidence des diminutions saisonnières importantes de la couche d’ozone, particulièrement au niveau des régions polaires.  C’est au pôle Sud, au niveau du continent Antarctique que l’appauvrissement de la couche d’ozone est le plus important : le « trou de la couche d’ozone » a été découvert en 1985 dans cette zone.

Les concentrations d’ozone varient naturellement dans l’atmosphère, en fonction de la température, des conditions météorologiques, de la latitude et de l’altitude. Certaines substances introduites dans l’atmosphère, naturellement ou du fait des activités humaines, concourent aussi à faire varier les niveaux d’ozone dans la stratosphère. En effet, l’ozone s’appauvrit lorsque l’équilibre naturel entre sa production et sa destruction dans la stratosphère est perturbé en faveur de sa destruction. Les activités humaines sont le principal facteur responsable de la perturbation de cet équilibre naturel. Les substances mises en cause sont désignées sous le terme SACO pour « substances appauvrissant la couche d’ozone ». Parmi les plus connues :

  • les chlorofluorocarbures (CFC), utilisés dans les systèmes réfrigérants, climatisations, bombes aérosols, solvants…
  • les hydrochlorofluorocarbures (HCFC), utilisés en substitut des CFC en raison de leur durée de vie plus courte dans l’atmosphère
  • les halons, dérivés bromés d’hydrocarbures, utilisés comme liquides extincteurs et frigorifiques
  • le tetrachlorure de carbone, utilisé notamment en tant que solvant de nettoyage industriel
  • le bromure de méthyle utilisé pour le traitement des végétaux, des locaux et sols agricoles par fumigation…

Les CFC sont les SACO les plus connues et les plus abondantes. Un seul atome de chlore issu d’un CFC peut détruire au moins 100 000 molécules d’ozone. La destruction de l’ozone ne s’arrête que lorsque l’atome de chlore réagit avec une autre molécule pour former une substance stable et ayant une longue durée de vie. À ce moment-là, le chlore n’est plus disponible pour réagir avec de l’ozone.

Les concentrations d’ozone maximales et minimales sont observées à différentes périodes selon l’hémisphère où on se trouve. Même si les pertes d’ozone dans l’hémisphère Nord sont moins importantes, on observe aussi l’amincissement de la couche d’ozone au-dessus de l’Arctique. Le « trou » observé au-dessus du Pôle Sud atteint généralement sa superficie maximale entre mi et fin septembre, qui peut être plus grande que celle du continent Antarctique lui-même.

Les substances responsables de cette diminution sont particulièrement stables dans l’atmosphère et peuvent demeurer dans la stratosphère pendant des décennies (entre 25 à 400 ans). En outre, la reconstitution de la couche d’ozone est un processus très long et très lent.

Appauvrie et menacée par certaines substances introduites dans l’atmosphère par les activités humaines au cours des dernières décennies, la communauté internationale a pris des dispositions dès les années 80, et plus de 30 ans après, les premiers résultats sont encourageants…

 Durant la 2e moitié du 20e siècle, l’usage des chlorofluorocarbones (CFC) a causé l’apparition d’un trou de plusieurs millions de kilomètres carrés dans sa surface et l’a rendue plus fine à certains endroits. L’augmentation des rayons UV provoque une hausse des cas de cancer de la peau et de problèmes oculaires. Une surexposition peut notamment avoir des effets sur la santé humaine (cataractes, cancers de la peau, affaiblissement du système immunitaire) ainsi que sur l’environnement (inhibition de l’activité photosynthétique des plantes, incidence sur les écosystèmes terrestres et aquatiques). En outre, la couche d’ozone est essentielle à la vie sur Terre. Suite à la mise en évidence de l’appauvrissement de la couche d’ozone au début des années 70, deux traités internationaux pour la protection de la couche d’ozone, la Convention de Vienne et le Protocole de Montréal ont été négociés sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’Environnement PNUE et signés respectivement en 1985 et 1987. Ces traités ont été ratifiés par la plupart des pays du monde. Ils ont permis d’obtenir comme premiers résultats une réduction de plus de 80% de la production et de la consommation des substances appauvrissant la couche d’ozone.

 La bonne nouvelle est que l’élimination des CFC a significativement ralenti l’expansion du trou dans la couche d’ozone. En évitant les produits et les pratiques qui abiment ce bouclier naturel et en militant pour plus d’actions de la part des gouvernements et des industries, vous contribuerez à la disparition de ce trou d’ici la fin de ce siècle.

Protéger la couche d’ozone, c’est protéger la vie

En 1994, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 16 septembre, date anniversaire de la signature, en 1987, du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, Journée internationale de la protection de la couche d’ozone (résolution 49/114 du 19 décembre).

Les États ont été invités à consacrer cette journée spéciale à l’encouragement d’activités concrètes conformes aux objectifs du Protocole de Montréal et de ses amendements. La couche d’ozone, fragile écran de gaz, protège la Terre des rayons dangereux du soleil, préservant ainsi la vie sur notre planète… Un site à visiter : www.notre-planete.info

 Le succès des mesures internationales pour protéger la couche d’ozone

Depuis les années 80, la communauté internationale est mobilisée pour réduire les émissions de substances appauvrissant la couche d’ozone dans l’atmosphère :

  • 22 mars 1985 : Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone

(entrée en vigueur le 22 septembre 1988)

La confirmation scientifique de l’appauvrissement de la couche d’ozone a conduit la communauté internationale à établir un mécanisme de coopération pour la protection de la couche d’ozone. D’abord adoptée par 28 pays, elle est devenue en 2009 la première Convention à être universellement ratifiée.

  • 16 septembre 1987 : Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone

(entrée en vigueur le 1er janvier 1989)

Les 24 pays signataires s’engagèrent à l’époque à renoncer à l’emploi des SACO. Depuis, ce protocole a été le premier traité international signé par tous les états. Il est considéré comme la plus grande réussite en matière de protection de l’environnement dans l’histoire des Nations Unies.

  • 15 octobre 2016 : Amendement de Kigali

(entrée en vigueur le 1er janvier 2019)

Cet accord impliquant les 197 États signataires du Protocole de Montréal vise à mettre fin aux hydrofluorocarbures (HFC) d’ici à 2050, principalement utilisés comme réfrigérants dans les climatiseurs et les réfrigérateurs.

L’action mondiale menée dans le cadre du Protocole de Montréal a permis de limiter la détérioration de la couche d’ozone. En janvier 2018, la NASA a même confirmé que l’ozone se reconstituait, en parallèle avec la diminution des teneurs en chlore dans la haute atmosphère. Selon les projections, la couche d’ozone au-dessus de l’hémisphère nord et des latitudes moyennes devrait complètement se rétablir d’ici 2030, la couche d’ozone au-dessus de l’hémisphère sud dans les années 2050 et celle se trouvant au-dessus des régions polaires d’ici 2060. Une journée mondiale dédiée à la protection de la couche d’ozone

En 1994, l’ONU a désigné le 16 septembre comme Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, date d’anniversaire du Protocole de Montréal. En 2021, le thème retenu est « Protocole de Montréal : Pour que nous, nos aliments et nos vaccins restions au frais ». Lire sur

https://www.atmo-bfc.org/qui-sommes-nous/actualites/proteger-la-couche-d-ozone-c-est-proteger-la-vie

Le sujet est toujours préoccupant. Cependant, des mesures récentes montrent qu’en certains endroits, la couche d’ozone a commencé sa reconstitution. La couche d’ozone, indispensable à la vie.

CONSEILS POUR PROTÉGER LA COUCHE D’OZONE

  1. Éviter les produits qui appauvrissent la couche d’ozone
  2. Militer pour la protection de la couche d’ozone
  3. Modifier ses habitudes pour préserver la couche d’ozone
  4. Utilisez moins la voiture. …
  5. Limiter les sprays/aérosols. …
  6. Évitez l’utilisation du bromure de méthyle. …
  7. Faites attention lorsque vous faites le ménage. …
  8. Prenez soin de la nature.